Pour voyager flexible, voyagez léger

Article : Pour voyager flexible, voyagez léger
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20 septembre 2018

Pour voyager flexible, voyagez léger

Faire son sac pour partir en voyage relève souvent du calvaire. Que vous partiez en week-end ou faire le tour du monde, vous en avez toujours trop. Dans le premier cas vous n’arrivez pas à vous soumettre à la dictature du petit bagage en soute imposé par les compagnies low-cost. Dans le deuxième, il vous faut porter sur votre dos toute votre vie sans vous scier les épaules.

En voyage plus que dans n’importe quel contexte, débarrassez-vous du superflu.

Voyager léger, c’est être libre

Fini les détours de douze kilomètres pour récupérer un sac laissé dans une gare routière. Fini l’attente interminable des bagages à l’aéroport (quand votre valise n’a pas été transférée dans le mauvais avion). Fini les automobilistes qui refusent de vous prendre en stop dans leur Smart sous prétexte que vous êtes trop chargé. Finies les randos écourtées pour cause de douleurs lombaires ou sudation dorsale excessive. Un petit sac à dos suffit. 30 litres maximum pour un voyage de quelques jours, pas plus de 50 litres pour un voyage au long cours. Voyager, c’est être mobile, être prêt à saisir toutes les opportunités. Alors ne vous encombrez pas de poids inutiles.

Les péruviens aussi utilisent du shampoing

Lorsque l’on prépare son sac, surtout pour un long voyage, on a tendance à se préparer à aller dans le désert, là où aucun homme n’a réussi à survivre auparavant. Pensez que tous les problèmes que vous pouvez rencontrer, les locaux les rencontrent également. Et ils y apportent des solutions. Inutile donc d’acheter avant de partir votre nécessaire de toilette pour les six prochains mois, un hamac, trois bombes anti-moustique, une lampe torche de secours, ou des piles. Pareil pour les vêtements. Pas plus de deux tenues (plus les sous-vêtements). Partout sur la planète vous pourrez laver vos vêtements, voir en acheter de nouveaux à des prix raisonnables.

Ne jamais transporter sa cuisine

Chaque année à l’arrivée de l’été, la célèbre enseigne de sport à bas prix ressort le traditionnel kit de cuisine pour campeur. Et tout le monde se l’arrache. Mangez froid, mangez street-food ou choisissez un hébergement qui offre des facilités pour cuisiner. Mais par pitié ne transportez pas une cuisine dans votre sac à dos ! En plus de vous encombrer inutilement, cela vous empêchera de vous immerger dans le pays dans lequel vous voyagez. Goûtez aux plats typiques, partagez votre repas avec les locaux, et lorsque vous partez randonner plusieurs jours dans les montagnes, emportez un sandwich, pas un paquet de pâtes.

Savoir se décharger en tour du monde

Lorsque l’on change régulièrement de pays, on a tendance à anticiper ses besoins et à transporter des objets inutiles. Chaque passage de frontière doit être l’occasion de se décharger un peu des choses inutiles accumulées. Si vous faites un tour du monde, ne ramenez pas en Thaïlande la doudoune que vous utilisiez pour faire du ski au Canada. Vendez-la ou donnez-la. Veillez à n’avoir dans votre sac que les affaires nécessaires pour un pays. Pas plus.

Pas plus d’un guide à la fois

N’ayez jamais plus d’un guide papier à la fois. Partout dans le monde, il est très facile de se procurer des guides pour les pays alentours, notamment dans les grandes villes et les villes frontières. Avant de passer une frontière, jetez un œil dans les auberges de jeunesses ou les bars des environs. De nombreux voyageurs y délaissent les guides des pays qu’ils ont traversés. Faites de même, pour vous décharger, et par solidarité. Si vos guides ont une valeur sentimentale trop forte pour que vous ne vous en sépariez, envoyez-les vous par la poste. Mais il faudra bien les stocker quelque part à votre retour. Et stocker, c’est perdre en flexibilité.

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